Sparte était autrefois l’une des puissances de la Grèce antique et son nom a traversé les siècles durant car c’était une cité basé sur sa fierté, l’éducation, l’entrainement au combat, la philosophie et les citoyens étaient attachés au bien de leur patrie. Leur puissance militaire était redoutable, c’était les meilleurs guerriers de leur époque. La ville moderne ne reflète plus cette gloire passée mais sur le site archéologique, nous avons pu apprendre qu’un Théâtre avait été découvert et qu’il était le 2ème plus grand du Péloponnèse après celui d’Epidaure bien évidemment.

L’exemple parfait de fierté, de loyauté, de bravoure et de sacrifice fût montré à la bataille des Thermopyles aussi appelées « portes chaudes » où plusieurs centaines de Spartiates accompagnés de leur roi Léonidas (non ce ne sont pas les chocolats ^^), pendant 3 jours, défendirent cette entrée vers le continent grec contre l’invasion de l’armée du roi Xerxès (Empire Perse) et furent défait. Ce blocus de 3 jours permis aux cités grecques de se préparer davantage et par la suite de gagner la guerre contre les Perses. Leur histoire est assez longue et pleine de combats, Les romains comme beaucoup d’autres se sont inspirés de leur idéologie. Il ne reste, aujourd’hui, plus grand chose sur le site archéologique, mais c’est quand même intéressant de le visiter si vous passez par Sparte ;).

Pour finir, nous sommes arrivés à Sparte le jour d’un marathon qui est célébré depuis plus de 2000ans (celle-ci est disputée depuis 1983). Le marathon, appelé Sparthatlon, est une course d’ultrafond de 36h qui débute à Athènes pour finir à la statue de Léonidas à Sparte. Les athlètes doivent donc parcourir 246km en courant et/ou en marchant sans s’arrêter !! Cette année le champion a parcouru ces 246km en 19h il me semble, ce qui est un exploit et aussi un record ;)… Il y a des personnes de tous pays qui participent à ce marathon.

Le Spartathlon est une course qui retrace le parcours de Phidippidès, un messager athénien envoyé à Sparte en -490 pour demander de l’aide lors de la Bataille de Marathon

Sparte est une ancienne ville grecque du Péloponnèse, perpétuée aujourd’hui par la ville du même nom. Située sur l’Eurotas, dans la plaine de Laconie, entre le Taygète et le Parnon, elle est l’une des cités-États les plus puissantes de la Grèce antique, avec Athènes et Thèbes.

Elle devient au VIIe siècle avant J.C. la puissance dominante de sa région et prend la tête des forces grecques lors des Guerres médiques. Au Ve siècle avant J.C., elle remporte la guerre du Péloponnèse qui l’oppose à Athènes, mais perd l’hégémonie après la défaite de Leuctres en 371 avant J.C. contre les Thébains d’Épaminondas.

Sparte se distingue des autres cités par un modèle social où la minorité des Homoioi (les « égaux ») exerce à plein temps la citoyenneté tandis que l’activité économique est assurée par les Périèques, population libre mais non-citoyenne, et par les Hilotes, dont le statut s’apparente à celui des serfs du Moyen Âge occidental.

L’éducation est obligatoire, collective et organisée par la cité : elle vise à former des soldats disciplinés, efficaces et attachés au bien de la cité. De fait, l’armée spartiate est renommée comme la plus puissante du monde grec.

De plus, Sparte est la seule cité de Grèce dépourvue de murailles car d’après Lycurgue, « une ville bien défendue est celle qui est entourée d’un mur d’hommes, et non d’un mur de briques »

Leur victoire de 404 av. J.-C. aiguise l’ambition des Spartiates, point de départ de l’expédition des Dix Mille (401-399). Même si l’expédition est un fiasco, elle démontre l’affaiblissement de l’empire perse ; cette expédition démontre également les possibilités de conquête militaire vers l’Est, ce dont Alexandre le Grand tire parti par la suite.

Sous l’Empire romain, Sparte bénéficie du statut avantageux de cité libre et conserve des institutions spécifiques. Elle jouit d’un prestige certain en raison de la gloire de son passé et tente de remettre en valeur l’agogé spartiate. Les empereurs romains reconnaissent et utilisent parfois ce prestige, ainsi Lucius Verus et Caracalla ont des contingents de Spartiates parmi les troupes qu’ils mènent contre les Parthes, répétant la lutte passée contre les Perses. En 396, Sparte est mise à sac par les Goths d’Alaric et ne semble pas s’en être relevée, le site n’est plus que hameaux de bergers.

Si vous voulez voir les pièces entreposées dans le musée et des parties du site archéologique, je vous invite à cliquer sur le bouton galerie.

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