Version Anglaise pour les fiches descriptives ! J’essaierais de les traduires par la suite.

Voici l’entrée de l’acropole (appelée les Propylées) et en amont l’accès à la porte, en serpentin.
A l’époque, c’était bien entendu de grands escaliers comme on peut le voir sur la maquette de droite.

A gauche, de la documentation concernant l’estimation de la fondation et rénovation des différents monuments de l’acropole au fil des années.

A droite, le Temple d’Athéna Niké :

Celui-ci fut érigé au Ve siècle avant J.C sur l’Acropole d’Athènes, en l’honneur de la déesse de la victoire, Athéna Victorieuse. Sa statue était dressée à l’intérieur. Nikè signifie littéralement « victoire ».
Les citoyens y vénéraient la déesse dans l’espoir d’obtenir la victoire lors de longue guerre terrestre et maritime, contre Sparte et ses alliés. Le temple exprimait l’aspiration d’Athènes à devenir la principale cité-État grecque.

L’Erechthéion est un ancien temple d’Ordre ionique, c’est le dernier monument érigé sur l’Acropole avant la fin du Ve siècle avant J.C. Il est renommé pour son architecture élégante et inhabituelle.

Sur le coté Sud se trouve le fameux portique des cariatides où vous pouvez voir six jeunes filles (anciennement appelées Korè) qui servent de colonnes supportant l’entablement.

A savoir que ce temple remplace le temple archaïque d’Athéna Polias détruit par les Perses lors des guerres médiques en 480 avant J.C.
Il s’y trouvait également l’olivier sacré, don mythique d’Athéna fait à la population lors de sa dispute avec le dieu de l’océan, Poséidon.

L’olivier étant un symbole fort à cette époque car il représentait la sagesse, l’espérance de vie et la prospérité. Il est aussi le symbole d’Athéna protectrice d’Athène.

Le Parthénon, monument emblématique lorsque l’on visite Athène. La première fois qu’on le voit, c’est vraiment impressionnant.
Il fut entièrement réalisé en marbre pentélique, il est à la fois un temple et un trésor au sens antique du terme.

Le Parthénon a été construit dans le but d’abriter la statue chryséléphantine de la déesse Athéna Parthénos, œuvre monumentale du batisseur Phidias, à laquelle les athéniens présentaient leurs offrandes.
Ce temple servait également à protéger le trésor et les fonds de la cité.

C’est un symbole architectural de la suprématie athénienne. Vous pouvez voir à certains endroits les frises qui ornent tout le contour de celui-ci.
Le musée de l’Acropole a construit une salle, en ses lieux, représentant tout le contour de l’édifice avec les stèles illustrants différentes parties mythologiques. ( voir photos ci-contre)

Visiter le musée et le site permet de s’imaginer comment il pouvait être à son apogée et constater le travail des archéologues (référencement de pièce et reconstitution des édifices).

L’Odéon d’Hérode Atticus est un théâtre romain construit au pied de l’Acropole d’Athènes en l’an 160 en mémoire de sa femme Régilla morte en l’an 161. Saccagé près d’une centaine d’années après son achèvement, l’édifice fut dès lors intégré aux fortifications d’Athènes.

Redécouvert à l’époque moderne, il fut fouillé puis restauré entre le milieu du XVIIIe siècle et le milieu du siècle suivant. Lieu emblématique du festival d’Athènes-Épidaure, le monument accueille des événements culturels de renommée internationale.

Celui-ci est le troisième édifice du genre construit à Athènes après celui de Périclès et d’Agrippa
Théâtre de Dionysos

Le théâtre de Dionysos à Athènes est un des théâtres de la Grèce Antique, il est considéré comme le premier du monde, berceau du théâtre de la Grèce Antique et de la tragédie.

Le théâtre doit son nom à Dionysos, dieu du vin. Les grandes fêtes des Dionysies s’y tenaient chaque année en son honneur. Il s’agissait initialement de chants rituels, de danses et de sacrifices rituels résultant de représentations théâtrales.

C’est là que furent créées les célèbres tragédies classiques d’EschyleSophocle et Euripide.

Si vous voulez voir les pièces entreposées dans le musée et des parties du site archéologique, je vous invite à cliquer sur le bouton galerie.

L’Agora antique d’Athènes, ou l’Agora grecque (pour la différencier de l’Agora romaine), s’étend au nord-ouest de l’Acropole. C’est ici qu’est née et a fleuri la démocratie. Son nom vient du verbe « αγειρω » qui signifie « rassembler » en grec ancien.

En effet, elle était le centre de la vie politique, administrative, philosophique, culturelle et commerciale d’Athènes. Les édifices, les monuments et les objets révélés par les fouilles archéologiques en sont les témoins.

L’agora reste un espace ouvert pendant toute l’époque classique et ne deviendra un espace fermé qu’à l’époque hellénistique, avec l’ajout de la Stoa d’Attale, don du roi de Pergame.

Le temple d’Héphaïstos, également connu sous le nom d’Héphaïstéion, est un temple dorique périptère hexastyle, situé en haut de la colline appelée Colonos Agoraios. Du viie siècle jusqu’en 1834, il a servi d’église orthodoxe grecque dédiée à Saint-Georges.

Héphaïstos était le dieu de la métallurgie.

L’odéon d’Agrippa est un odéon construit par Marcus Vipsanius Agrippa au centre de l’Agora d’Athènes, vers 15 av. J.-C.
Ses ruines s’élèvent au milieu de l’aire centrale. Il se composait d’un auditorium.

Il fut détruit vers 267 par les Hérules. Ses colonnes servirent à l’entrée d’un palais qui fut érigé sur ses ruines.

La stoa d’Attale est un portique hellénistique situé dans la partie orientale de l’Agora d’Athènes.
Le monument fut construit par Attale II Philadelphe, roi de Pergame, vers 150 av J.C, en remerciement de l’éducation qu’il avait reçue dans la cité attique.

Typique de l’art hellénistique, c’est un bâtiment long de 116,50 m et large de 20,05 m, construit sur deux niveaux, un rez-de-chaussée d’ordre dorique et un étage d’ordre ionique, reliés par deux escaliers situés aux extrémités. Les murs sont constitués de calcaire du Pirée, avec une façade en marbre du Pentélique et un toit de tuiles.

Les locaux étaient loués par l’État athénien. Il s’agissait donc d’un centre commercial, mais aussi d’un lieu de sociabilité où les citoyens pouvaient se retrouver et discuter tout en s’abritant du soleil pendant l’été et du froid pendant l’hiver.

Je dois avouer que cette dernière phrase est vraie 😉 cela nous a bien reposé de s’abriter quand on était sous la caillasse !

Maintenant, celui-ci abrite son musée. A l’étage, vous pouvez avoir une vue panoramique sur le site et aussi des pièces d’art.

Entrée de l’Agora Romaine

L’agora romaine (Le terme correspond au forum de la civilisation romaine) comme l’agora antique sont deux agora voisines à Athènes. L’agora romaine, comme l’agora classique, est située au nord de l’Acropole d’Athènes dans le quartier actuel de Pláka.

Euklès, fils d’Hérode de Marathon, parvint à obtenir de l’empereur Auguste en visite à Athènes le financement de la nouvelle agora et les travaux eurent lieu entre 19 et 11 av. J.-C.

Sous le règne d’Hadrien, empereur philhellène qui fit ériger une bibliothèque monumentale au nord de l’agora romaine, les bâtiments bénéficièrent d’agrandissement et la cour fut couverte de dalles en marbre.

place Agora Romaine
Agora Romaine vue d’en haut

La bibliothèque d’Hadrien, parfois appelée « bibliothèque aux cent colonnes », était une grande bibliothèque située sur l’agora romaine de l’Athènes antique,dont il subsiste aujourd’hui d’imposantes ruines.

Les historiens et archéologues ne sont pas certains de sa fonction : bibliothèque, centre culturel, forum impérial, archives, ou encore palestre combinée à un culte impérial

A priori, cela ne pouvait être seulement une bibliothèque mais plutôt un ensemble de bâtiments à l’intérieur entouré de ses cents colonnes.

Partie Bibliothèque Hadrien
Colonne Bibliothèque Hadrien
Intérieur du monument

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