Olympie est le site qui a vu naître ce que l’on appelle les « Jeux Olympiques » dans l’antiquité.
Ceux-ci ayant été interdit par L’empereur Théodose Ier et remis en place d’une façon plus moderne que l’on connaît de nos jours par Hitler.

Aujourd’hui encore la flamme olympique y est allumée quelques mois avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques modernes
Le mot Olympie provient du mot Olympe, nom porté par la plus haute montagne de Grèce, considérée comme le lieu de résidence des dieux de la mythologie grecque.

L’une des trois merveilles du monde à lépoque était la fameuse Statue du dieu de l’Olympe, nommé Zeus. Celle-ci, entreposée dans son temple de 20m de hauteur sur 60m de long, était faite d’or / d’ivoires & de bois, et pouvait atteindre 13m de hauteur. Elle fut détruite lors d’un tremblement de terre.

C’est un lieu rempli d’histoire grec comme romain.
Vous aurez, par la suite, des images explicatives de la naissance de ces jeux et des activités physiques qui s’y déroulaient.

Le site semble avoir été occupé de manière continue depuis le début du IIIe millénaire av. J.-C. Olympie était un sanctuaire, et non une ville, uniquement habité par le personnel des temples et les prêtres du culte. Le sanctuaire était dédié à Zeus, sous l’égide duquel se tenaient des Jeux, tous les quatre ans, à partir de 776 av. J.-C., date de la paix entre Lycurgue, roi et législateur de Sparte, et le roi Iphitos, en Élide. le site aurait accueilli plusieurs habitants tels que des athlètes, spectateurs, marchands, artisans, poètes, sculpteurs et architectes.

À l’origine, le sanctuaire d’Olympie dépendait de la cité de Pise, la plus importante de la Triphylie, une des régions de l’Arcadie. Puis les Arcadiens furent chassés au début du vie siècle av. J.-C. par les Éléens, qui, selon la légende, venaient de la Grèce centrale. Les Éléens faillirent perdre à leur tour Olympie à la fin du ve – début du ive siècle av. J.-C. au profit des premiers occupants et ils durent finalement remettre la conduite des concours aux Arcadiens en 364 av. J.-C. Après des luttes sanglantes dans le sanctuaire même, ils reprirent le contrôle du sanctuaire et des concours, qu’ils conservèrent sans discontinuité jusqu’à la dernière célébration des Jeux en 393 ap. J.-C., année où l’empereur Théodose Ier, sous l’insistance d’Ambroiseévêque de Milan, ordonne l’abandon des rites et des lieux de culte païens dont les jeux faisaient partie : les monuments ne seront cependant détruits qu’à la suite de l’édit de Théodose II en 426. Une petite communauté chrétienne s’installe ensuite sur le site.

On considère généralement qu’en 522 et 551 ap. J.-C., des tremblements de terre contribuèrent à la ruine définitive du site, cependant une étude géomorphologique récente menée sous la direction d’Andreas Vött tendrait à prouver qu’un raz-de-marée a aussi joué un rôle.

TEMPLE D’HERA

L’Héraion, le temple d’Héra, utilisé aussi à l’origine pour le culte de Zeus, est probablement le premier édifice dorique connu du Péloponnèse. Il date des environs de 600 av. J.-C. Il aurait été construit à l’initiative des habitants de Scillonte, cité voisine et alliée de Pise. Cet édifice périptère mesure 50,01 mètres de long sur 18,76 mètres de large avec six colonnes en façade et 16 sur les côtés. Hautes de 5,21 mètres, elles étaient à l’origine en chêne. Elles furent progressivement remplacées par des colonnes de pierre.

TEMPLE DE ZEUS

Le temple colossal de Zeus Olympien, de style dorique (64,2 m de long, 24,6 m de large), fut érigé entre 470 et 456 av. J.-C. Ce temple fut construit grâce au butin rapporté à la suite de la victoire contre Pise. À l’origine, la ville d’Olympie n’était pas une ville, mais un sanctuaire créé par Pélops et Héraclès. Quand il se détacha de Pise, il devint une ville et prit Zeus pour dieu protecteur.

Les deux frontons du temple abritent des scènes mythologiques sculptées en ronde bosse dans le marbre. La plus grande (au centre) mesure 3,15 mètres. Le fronton Est représentait la course de chars entre Pélops et Œnomaos. Le fronton Ouest représentait la Centauromachie (bataille des Lapithes contre les Centaures).

Douze métopes situées aux extrémités supérieures des porches intérieurs représentaient les douze travaux d’Héraclès (fils de Zeus et fondateur des Jeux olympiques).
Les scènes représentées dans le temple sont celles de l’origine du sanctuaire et de la ville d’Olympie.

Le temple de Zeus abritait l’une des sept anciennes merveilles du monde, la statue chryséléphantine (d’or et d’ivoire) de Zeus. Cette statue fut sculptée par l’atelier de Phidias vers -440 / -430. Elle mesurait 12,75 m de haut ; le corps était fait d’ivoire, les cheveux, la barbe, les sandales, et la draperie, en or. Le trône était d’ébène et d’ivoire. Par vénération pour le sculpteur, l’atelier fut conservé jusqu’au ve siècle apr. J.-C. Il fut ensuite transformé en basilique chrétienne. Le temple était, quant à lui, de style dorique périptère (6 × 13 colonnes), construit avec le calcaire coquillier local et recouvert de stuc blanc. Seul le toit et quelques décors étaient en marbre.

LE PHILIPPEION

Le Philippéion fut érigé sur l’ordre de Philippe II de Macédoine après sa victoire à la Bataille de Chéronée (338 av. J.-C.) Ce bâtiment rond abritait les statues chryséléphantines de Philippe, de son épouse Olympias, de son père Amyntas III, de sa mère Eurydice et de son fils Alexandre le grand, œuvres de Léocharès.

LE STADE

Le stade sur l’Altis était le symbole de Jeux dont le but était principalement religieux.

Le stade visible actuellement est le quatrième construit à Olympie ; il remonte au ve siècle av. J.-C. Le plus ancien n’a pas été identifié, il devait se trouver un peu plus à l’ouest, sur l’Altis même, le long de la terrasse des trésors, sous le stade aménagé au début du vie siècle av. J.-C., dit Stade I. Celui-ci consistait en un simple espace plat, sans talus pour accueillir les spectateurs. L’autel de Zeus marquait la ligne d’arrivée. Un mur de soutènement de 7,5 mètres de long sur 2,57 mètres de haut pourrait marquer la limite sud de la piste (dromos).

Les athlètes, les juges et les prêtres accédaient au stade par la crypte, un étroit couloir de 32 mètres, aménagée au IIIe siècle av. J.-C. À l’entrée est se dressaient les statues des divinités Tyché et Némésis. Un propylée corinthien fut ajouté du côté ouest à l’époque romaine.

Le stade lui-même mesure 212,54 mètres de long sur 28,50 mètres de large.

LE PALESTRE

La palestre remonte au IIIe siècle av. J.-C. Elle a le même plan carré qu’un gymnase, mais elle est plus petite. Les athlètes s’y entraînaient aux sports ne nécessitant pas trop de place : lutte et saut principalement. Autour de l’espace central, les portiques étaient organisés en petites pièces où les athlètes se préparaient et s’entretenaient avec leur entraîneur.

L’étymologie de palestre vient de Palaestra, une fille du dieu Hermès qui a grandi à côté d’Olympie et qui aurait inventé l’art de la lutte.

C’est l’école de lutte, où tous les compétiteurs sont obligés de s’entraîner un mois avant les jeux. Ils s’exercent aussi à être de bons soldats, capables de défendre leur cité, leur liberté, leur civilisation. Les athlètes se dépassent dans l’effort physique en l’honneur des dieux. En outre, l’exercice physique a une place importante dans la civilisation grecque car, pour les Grecs, la perfection morale et l’excellence physique vont ensemble. Le but est d’obtenir l’équilibre du corps et de l’esprit.

L’ATELIER PHIDIAS

À l’ouest du temple de Zeus se trouvent les vestiges d’un bâtiment identifié grâce à Pausanias et aux fouilles du xixe siècle comme l’atelier utilisé par Phidias pour créer sa statue chryséléphantine de Zeus, qui compte parmi les Sept Merveilles du monde. Les dimensions, 32 m × 14,5, sont exactement celle de la cella du temple. Les murs étaient à l’origine en brique crue posée sur un lit de pierre. Sur ces fondations est venue s’installer, au ve siècle, une église byzantine dont on distingue un peu partout les symboles et les ornements. L’ancienne porte monumentale de l’atelier fut alors convertie en abside.

LE LEONIDAION ET SES THERMES

Ce grand bâtiment, divisé en chambres et appartements, agrémenté de jardins et de fontaines, est un logis de luxe, construit en 330 av. J.-C. à l’extérieur de l’Altis, au sud-ouest, servant d’hôtellerie pour les hôtes de marque et les athlètes. Son nom lui vient de son donateur et architecte Léonidas de Naxos.

Le site du Léonidaion a été dégagé lors des fouilles menées par Emil Kunze, de 1937 à 1966.

LA VILLA DE NERON – Empereur Romain

La Villa de Néron située au sud-est du site antique d’Olympie, en Grèce, est l’une des anciennes villas romaines construites pour l’empereur romain Néron au 1er siècle après JC. D’autres étaient à Subiaco et à Antium.

Des fouilles archéologiques révèlent la présence d’une conduite d’eau en plomb portant l’inscription « ner. aug. », abréviation du nom Néron Augustus.

TERRASSE DES TRESORS

 Les trésors sont des édifices votifs en forme de temple consacrés par des riches ou bien encore par des états-cités, ils sont répartis sur une terrasse au nord.

Le musée de l’Histoire des Jeux olympiques antiques, à Olympie en Grèce, créé en 2004, abrite 463 objets (parmi lesquels des copies venues de musées de Grèce et du reste du monde) retraçant l’histoire des Jeux olympiques antiques et du sport antique en général de la Préhistoire au ve siècle apr. J.-C. Il est installé dans l’ancien bâtiment du Musée archéologique d’Olympie.
Dans le hall central se trouvaient les métopes et les sculptures des pignons est et ouest du temple de Zeus. La salle exposait aussi la Victoire de Paionios et l’Hermès de Praxitèle.

L’exposition retrace l’histoire des Jeux depuis la Préhistoire et l’histoire ancienne jusqu’à la fin de l’Antiquité.

Le grand hall central est dédié aux Jeux olympiques, tandis que les deux salles arrière, avec des artéfacts d’autres sanctuaires antiques (Delphes, Némée, Athènes), offrent une brève présentation des autres jeux panhelléniques : les Jeux pythiquesnéméensisthmiques et concours panathénaïques.

Avec ses 463 pièces d’antiquités, le musée présente l’histoire des Jeux olympiques antiques, l’émergence du sport en Grèce et les autres Jeux panhelléniques et panathénaïques.

Les pièces exposées datent du IIe millénaire au ve siècle av. J.-C. Une section particulière est consacrée aux idoles géométriques, aux inscriptions, aux sculptures, aux céramiques représentant des compétitions, à la pierre de Vivona et au socle de la statue de Polydamas de Skotoussa, œuvre du grand sculpteur Lysippe, et au poids du sauteur spartiate Akmatidas.

Si vous voulez voir les pièces entreposées dans le musée et des parties du site archéologique, je vous invite à cliquer sur le bouton galerie.

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